Gespeg

Sur la péninsule de Gaspé au Québec, à l’endroit où les baleines s’amusent dans l’océan et où les mouettes s’alignent sur la côte, on retrouve la communauté Mi’gmaq de Gespeg.

Gespeg signifie en Mi’gmaq : « là où la terre prend fin ». On croit généralement que le nom français de Gaspé dérive de Gespeg.

Les Mi’gmaq vivaient de façon permanente dans la baie de Gaspé au 16ième siècle. On rapporte que dès 1675, les Mi’gmaqs avaient des contacts, qui ont duré quelques décennies, avec les pêcheurs européens.

Les Mi’gmqs commerçaient avec les Européens, ils leur ont montré la région. Ils ont aussi enseigné aux nouveaux colons comment vivre en ces terres inconnues pour eux. Ils leur ont montré les plantes et les fruits qu’ils pouvaient utiliser sans danger.

Le long de la baie, les Mi’gmaq trappaient, ils chassaient, ils cueillaient et ils pêchaient. Ils étaient dépendants des ressources naturelles dont notre bon ami le saumon.

Les Mi’gmaq de Gespeg étaient très habiles à sculpter le bois. Ils fabriquaient également des objets traditionnels tels des mocassins, des boîtes en écore de bouleau, des paniers d’osier et d’autres petits meubles. Plusieurs de ces objets étaient vendus aux colons européens. Les Mi’gmaqs étaient des entrepreneurs plein de gros bon sens.

Au fur et à mesure, les Mi’gmaq de Gespeg ont commencé à déménager et à s’installer le long de la baie. Leur territoire s’est agrandi pour s’étendre sur les rivières York et Dartmouth. Ils ont également fréquenté la région nord de Gaspé, incluant l’endroit où se trouve présentement Percé.

Au cours de l’année 1814, les registres indiquent qu’il y avait environ dix familles qui habitaient dans la baie de Gaspé. D’autres familles vivaient dans une grande région qui comprenait Sandy Beach, l’Anse-aux-Cousins, Douglastown ainsi que les rivières York et Dartmouth.

Les Mi’gmaq continuent d’occuper leur territoire traditionnel de Gespeg. Encore aujourd’hui, la communauté montre qu’elle vibre autant à sa culture qu’il y a 400 ans.