Têtes de Violon
E - Evangeline Jeannotte
A - Audrey Isaac
A – Avez-vous déjà cueilli des têtes de violon?
E – Des têtes de violon, j’ai cueilli des têtes de violon.
E – Des têtes de violon, j’ai cueilli des têtes de violon.
A – Au printemps?
E – Oui.
A – La famille y allait-elle ensemble?
E – Non, j’y allais seul. Mes enfants ne se souciait pas de cela.
A – Ils n’y allaient pas. Vos parents y allaient-ils?
E – Non.
A – Non? Pensez-vous qu’on ne connaissait pas les têtes de violon comme aliment?
E – Je ne pense pas que c’était connu. Où j’habitais à Pointe Navarre, j’avais des têtes de violon juste derrière ma maison. Voilà pourquoi je les cueillais. Je vais vous dire qui m’a montré les têtes de violon. Ramona Jerome.
A – de Gesgapegiag?
E – Oui!
A – Elle vous les a montrées? Comment connaissiez-vous Ramona?
E – Ramona habitait chez nous lorsqu’elle venait ici suivre des cours.
A – Ah oui?
E – Elle était pensionnaire chez nous.
A – Ah!
E – Je connais bien Ramona et Bernard, très bien.
A –Alors vous avez appris une tradition d’une autre réserve?
E – Oui, je dirais que oui. J’ai connu beaucoup de gens et j’ai partagé beaucoup de choses avec d’autres. Ramona est celle qui m’a montré les têtes de violon. J’étais très contente, et je le fais encore aujourd’hui.
A – C’est fantastique!
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Gespeg
Evangiline Jeannotte parle de comment une femme de Gesgapegiag avait introduit, plus de trente années passes.